En travaillant sur son album durant la tournée du Roi Soleil, Emmanuel enregistre son premier album tout le mois de juillet ainsi que les 15 jours de septembre avant de reprendre le spectacle, de nouveau en salle. En quelques semaines, son premier album intitulé "Là où je pars" (sorti le 13 novembre 2006) est couronné Disque d'Or puis lors de son concert à La Cigale le 27 juin 2007, il reçoit son Double Disque D'Or.




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Récemment, il a obtenu un disque de platine pour plus de 200000 exemplaires vendus de son premier album.

De plus, il devait faire partie des Enfoirés 2008 mais un suite à un accident mi-janvier il n'a pas pu y participer.




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Voici la liste des chansons de l'album, leur petite histoire, les paroles et clips officiels :


 

 

 

 

 

 


Celui que j’étais

Je souhaitais une chanson qui exprime mon sentiment d’avoir grandi, cette impression d’avoir évolué. Je savais que Lionel Florence saurait exprimer toutes ces questions existentielles : qui je suis ? pourquoi je suis là ? où je vais ? Beaucoup de gens cherchent à travailler avec lui pour des raisons différentes. Pour ma part, j’étais persuadé qu’il saurait retranscrire ce que je ressens, car il a une capacité à faire d’un thème universel une chanson très personnelle et vice versa. C’était le cas dans être à la hauteur, c’est le cas dans ce premier titre.
 
 
Paroles :

 

Ce n'était pas moi

C'était un autre

Qui me ressemblait

 

On fait des choix

On fait des fautes

Pas de regrets

 

Tout n'est qu'une histoire

De cailloux que l'on sème

De savoir où aller

 

Et d'être soi-même

Laisser derrière soi

Les rêves que l'on traîne

Un avenir tout droit

Pour être soi-même

Savoir où l'on va

Celui que j'étais

Je le laisse derrière moi

 

Ce que l'on devient

Ce qu'on attend

Tout reste à faire

 

On a chacun

Des rêves d'enfants

À satisfaire

 

Il n'y a pas de hasard

Les cailloux que l'on sème

Font que tôt ou tard

 

On devient soi-même

Laisser derrière soi

Les rêves que l'on traîne

Les avenirs tout droits

Pour être soi-même

Savoir où l'on va

Celui que j'étais

Je le laisse derrière moi

 

Pour faire mon chemin

Chercher un endroit

Pas à pas

 

Devenir quelqu'un

En trouvant ma voie

Pas à pas

 

Ce n'était pas moi

C'était un autre

Qui me ressemblait

 

On a en soi

Toujours un autre

Qu'on attendait

 

Tout n'est qu'une histoire

De cailloux que l'on sème

Il n'y a pas de hasard

 

Pour être soi-même

Laisser derrière soi

Les rêves que l'on traîne

Les avenirs tout droits

Pour être soi-même

Savoir où l'on va

Celui que l'on est

 

Je laisse derrière moi

Les rêves que je traîne

Les avenirs tout droits

Derrière moi

Savoir où je vais

Laisser derrière moi

Celui que j'étais

Que j'étais

Que j'étais.

 

 

 

 

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Le Sourire

L’idée de ce morceau est venue pendant des vacances avec Yann Guillon, lors d’une conversation avec des voisines s’occupant de personnes handicapées. Nous avons compris l’importance d’une chanson dans la vie de quelqu’un et la nécessité de ne jamais écrire au hasard. Pour donner l’envie de s’accrocher, le sourire est apparu comme une évidence. Pour la musique, j’ai fait appel à Benoît Poher du groupe Kyo que j’ai côtoyé lors de l’enregistrement du clip et de la chanson pour l’association de Stéphanie de Monaco, Fight Aids Monaco. Depuis une première rencontre timide, je savais que Benoît était satisfait de mon interprétation de Je fais de toi mon essentiel qu’il a composée. Alors que j’étais en plein enregistrement de mon album, je lui ai demandé un titre. Deux mois plus tard, il m’envoyait la musique du Sourire.
 

Paroles :

 

On a toujours le droit

De douter, décevoir

Ceux qui sont restés

Et baisser les bras qu’on levait cent fois

Longtemps même, mais...

 

On a toujours le droit

De pleurer, certains soirs

Tenu au secret, quand la vie n’est pas

Ce qu’on rêvait là, longtemps même

Avant même, de voir.

 

Je donne un sourire sans savoir où ça le mène

S’il peut consoler pour qu’il me revienne

Je donne un sourire et soudain on a le même

Le temps d’essayer, tout vaut la peine.

 

On a toujours le droit de tomber

De s’asseoir, sans se relever

De se dire pourquoi encore un combat

Longtemps même, avant même d’y croire, d’y croire...

 

Je donne un sourire sans savoir où ça le mène

S’il peut consoler pour qu’il me revienne

Je donne un sourire et soudain on a le même

Le temps d’essayer, tout vaut la peine.

 

Donner un sourire et la terre devient l’Eden, l’Eden.

 

Je donne un sourire sans savoir où ça le mène

S'il peut consoler pour qu’il me revienne

Je donne un sourire et soudain on a le même

Le temps d’essayer, tout sourire,

La Terre devient l’Eden.

 



Le clip :

 


 

 

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Je vis deux fois

Je ne voulais pas faire allusion à ma vie privée, mais ma maison de disques et mon directeur artistique ont insisté pour qu’il y ait une chanson d’amour. Il était effectivement important d’aborder ce thème quotidien, alors j’ai accepté d’en parler de façon charnelle, sensuelle et surtout différente. Parce qu’il est désormais difficile pour moi de vivre une histoire d’amour normale, j’ai eu envie de dire les choses à ma façon. J’ai une vie de chanteur, mais aussi une vie amoureuse que je refuse de mélanger. Je ne veux pas exclure celle qui m’est privée alors j’ai une deuxième vie pour ça : « ne vie pour toi… » Cette chanson a été la dernière ajoutée à l’album.
 

Paroles :

 

Si tu veux me dire

Ce qu'on dit tout bas

J'ai les yeux

Fermés

Et des silences

Pour s'approcher

 

Si tu veux m'offrir

Un peu de tes bras

J'ai un cœur

Léger

Là, sous ma peau

Tu l'as touché

 

Je vis deux fois

Une vie pour toi

Le temps qui reste à faire

Je vis deux fois

 

Si tu veux dormir

Le dos sous mes doigts

J'ai un lit

Défait

Et comme hier

Une nuit entière

Pour mieux se reposer

 

Je vis deux fois

Une vie pour toi

Le temps qui reste à faire

Je vis deux fois

 

Je vis deux fois

Une vie sans toi

Et celle où je te serre

Je vis deux fois

 

Je vis deux fois

Une vie pour toi

Si jamais je me perds

Promis, dis-moi

J'ai une vie pour te plaire

Une vie pour toi.

 

 

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Là où je pars

Davide Esposito (compositeur d’Ecris l’histoire, Gregory Lemarchal) m’avait proposé cinq chansons pour l’album. Là où je pars s’est imposée tout de suite et je me la suis immédiatement appropriée. Quelle fierté lorsqu’un type simple et humble comme Davide vous dit « Je n’ai jamais été aussi satisfait d’une chanson chantée par quelqu’un d’autre que moi ! » Ce morceau donne à l’album son titre, car il le résume parfaitement, il exprime ce sentiment d’un nouveau départ spirituel : « Là où je pars la vie est celle d’un nouveau monde à part. »
 

Paroles :

 

J'ai sur moi un peu de terre,

Un soleil si jamais j'ai froid

J'ai aussi de quoi rêver

Si je ne m'endors pas

 

J'ai sur moi des rires, des regards,

De l'oubli pour ce qui fait mal

J'ai aussi pris un coffret

Où ranger mon courage

Pour tout recommencer

 

Là où je pars, je veux du ciel

Pour un nouveau départ

Là où je pars

Là où je pars, la vie est celle

D'un nouveau monde à part

Là où je pars

 

J'ai sur moi deux ou trois secrets,

Un jardin pour mieux les cacher

J'ai enfin de quoi aimer,

Un cœur resté ouvert,

Des yeux souvent fermés

 

Là où je pars, je veux du ciel

Pour un nouveau départ

Là où je pars

Là où je pars, la vie est celle

D'un nouveau monde à part

Là où je pars

 

J'ai sur moi l'envie de voir

Un endroit où tout découvrir

J'ai sur moi l'envie de croire

Au bonheur, au bonheur

 

Là où je pars, là où je pars, là où je pars

 

Là où je pars, je veux du ciel

Pour un nouveau départ

Là où je pars

C'est là où je pars

 

J'ai sur moi l'envie de voir

Un endroit où tout découvrir

J'ai sur moi l'envie de croire

Au bonheur, au bonheur

 

Là où je pars, la vie est celle

D'un nouveau monde à part

C'est là où je pars

Où je pars

 

La vie est celle

D'un nouveau monde à par

D'un nouveau monde à part

Là où je pars.

 

 

Clip vidéo :

 

 

 

 

 

 

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Ça me fait du bien

Ce morceau est l’exception de l’album, car c’est le seul qui existait déjà. J’ai beaucoup hésité quand on me l’a proposé, je voulais en effet que les chansons soient faites pour moi. Finalement je l’adore ! Elle parle de beaucoup de choses et quelle que soit notre histoire, on s’y retrouve. C’est aussi le seul texte descriptif, le seul qui raconte une histoire. Les autres sont plus spirituelles.
 
 
Paroles :

 

J'ai posté ma lettre
c'était ma dernière
chose à faire
descendu dans la rue,
sans savoir non plus
ou je vais depuis que tu es parite
trouvé un billet
dans ma poche arrière
qu'est ce que je pourrais bien t'offrir ?
Y a ce magasin
Dont tu m'as parlé
j'entends notre chanson

Ca me fait du bien
Ca m'a fait du bien

toute la journée d'hier
j'étais plein de larmes
sans bien même savoir pourquoi,
j'ai fait beaucoup d'effet
en traversant la place
a cause de mon t shirt double face

ca me fait du bien
ca m'a fait du bien

voulu ranger l'appart
impossible de jetter
mon passé
j'suis tombé sur un sac
de photos en vrac
série de nous sous la pluie.
jeme remémore notre amour
et je t'aime au présent
même plus qu'avant
pour mes projet d'avenir
j'aimerais t'appartenir
tu peux dire exclusivement.

ca me fait du bien
ca m'a fait du bien

j'avoue
malgrès tout
j'en ai besoin
de te faire du bien
donc tout ce que tu veux
même si c'est sans moi
je veux te voir heureuse
je suis prêt à essayé, une vie nouvelle même une vie dangereuse
avec toi
quand tu rentreras, je ne cacherais pas ma joie
de finir dans tes bras
tout recommencera, je sais
alors tu verras
a quel point tu me fais
du bien
tu sais bien tout le monde &a besoin de se faire du bien

 

 

 

Clip vidéo :

 

 

 

 

 

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Rien ni personne
 
Rodrigue Janois et William Rousseau (compositeurs de Tant qu’on rêve encore) sont tous les deux originaires de la Sarthe comme moi. Je les ai rencontrés lors d’une soirée en l’honneur du Roi Soleil et, en discutant de nos parcours respectifs, il s’est avéré logique qu’on travaille ensemble sur mon album. « Autant croire en rien ni personne si on est là ensemble. » Cette chanson a été écrite pour être une chanson de scène. Elle illustre le fait d’être réunis pour inviter les spectateurs à se lâcher et croire en leurs rêves. Je souhaite que lors des live le public la redécouvre, qu’elle leur apporte quelque chose de plus que sur l’album. ça sera un moment pour qu’ensemble on oublie tout le reste.


 

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La femme qu’il me faut
 
Ce titre écrit par Julie d’Aimé m’a immédiatement plu. Le rêve inaccessible du prince charmant est souvent un concept féminin. J’avais envie que, pour une fois, un mec parle de ça ! Julie l’a bien compris et elle a su le retranscrire puisque cette chanson me va comme un gant. Bien qu’en amour, je vive désormais plus dans l’action que dans le rêve, j’assume ma sensibilité.

 

 

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La Fin

J’ai choisi une interprétation piano/voix pour ce titre, parce que je tenais à ce qu’il soit le plus pur possible. Il a été enregistré en une seule prise, avec Alain Lanty au piano (compositeur et pianiste pour Renaud, Jane Birkin, Marc Lavoine…) car je ne suis pas pianiste de studio. En revanche, j’aurai beaucoup de plaisir à jouer ce morceau en concert. Cette chanson est certainement la plus triste de l’album. Elle compare la fin d’une histoire d’amour à la mort, et exprime à quel point on se sent démuni, inexistant, lors d’une rupture douloureuse. J’ai été séduit par le titre, la force du mot « fin » et j’ai écrit la musique en une journée. Bien que j’aie souhaité plusieurs changements dans le texte d’Emmanuelle Cosso, elle a su trouver les mots pour faire passer mes émotions. Aujourd’hui, cette chanson me ressemble, elle me touche énormément.
 

 

 

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Si c’était ça la vie

Cette chanson est une métaphore, un parallèle au prêt-à-porter. « De haut en bas sans faire un pli, mise à l’envers comme à l’endroit, si c’était ça une vie faite pour moi ? » Ce que tu portes est le reflet de ce que tu es, de ton humeur du jour, de l’image que tu veux donner. Tu choisis de mener ta vie comme tu choisis tes vêtements. Comme Yann, Julie sait apporter autant de son que de sens dans ses textes.
 

 

 

 

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Plus que jamais
 
Une autre chanson sur l’évolution et le fait de grandir. J’y parle d’amour mais de façon originale, sous forme de dialogue avec mon propre cœur en exprimant ce que j’ai compris et ce que je suis prêt à accepter désormais. On passe souvent du temps à refouler les envies de son cœur or, au final, C’est toujours lui qui gagne. Tu ne peux pas aller à l’encontre de ce que tu ressens, alors ce texte conseille de l’écouter : « J’apprendrai ce qu’il ressent. Il ne voit rien au devant mais il sait. Si c’est là qu’il veut aller je le suivrai. » Je crois qu’on existe vraiment en croyant à ce qu’on est, et qu’il faut tout faire pour être ce qu’on ressent.
 

 

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Merci
 
Claire Joseph, avec qui j’interprète cette chanson, est également le compositeur de ce titre. Comme Yann, auteur du texte, nous nous sommes connus lors des « Rencontres d’Astaffort » en 2001. Ce titre est une évidence pour nous, un message que l’on passe, sans rancune, en toute simplicité à tous ceux qui nous ont barré la route, que ce soit au niveau artistique ou pas. Merci à ceux qui rendent la vie difficile car ils nous font grandir. Claire est une grande amie, mais c’est aussi mon coup de cœur artistique, voilà pourquoi je n’hésite pas à l’aider dans sa carrière.

 
Paroles :

 

Je donne mon sourire

À ceux qui l'ont un jour volé

Je donne mon regard

À ceux qui l'ont rendu voilé

Je donne à ceux qui ne savent pas que, même en cendres,

Ma bouche ou mes yeux ne sont à prendre

 

Je donne mon bonheur

À ceux qui l'ont toujours envié

Je donne mon courage

À tous ceux qui m'ont fait douter

Je donne à ceux qui ne savent pas que, même en cendres,

Mon rire ou mon corps ne sont à vendre

 

Merci

Encore

D'avoir eu tous les torts

Merci

Encore

La rage me rend plus fort(e)

 

Je tends les mains, les deux poings

À ceux qui les ont liés

Je tends mon cœur, mon honneur

Oubliés

Je donne aussi le temps passé à me défendre

Quant à l'amour, je sais très bien à qui le rendre

 

Merci

Encore

D'avoir eu tous les torts

Merci

Encore

La rage me rend plus fort(e)

 

Merci

 

Merci à ceux qui crachent là, sur ma route

Merci à ceux qui gâchent et qui s'en foutent

Remercie même à genoux, remercie même sous les coups

Merci à ceux qui crachent là, sur ma route

Merci à ceux qui gâchent et qui s'en foutent

Remercie même à genoux, remercie même sous les coups

Merci à ceux qui crachent là, sur ma route

Merci à ceux qui gâchent et qui s'en foutent

Remercie même à genoux, remercie même sous les coups.

 

 

 

 

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