[2011-2012] PLANNING DES REPRESENTATIONS DE CABARET  

PARIS  - Théâtre Marigny : du 29/09/2011 au 31/12/2011.
LYON - HALLE TONY GARNIER : du 31/03/2012 au 01/04/2012.
LILLE - Zénith : du 13/01/2012 au 15/01/2012.
BORDEAUX - PATINOIRE MERIADECK : du 17/03/2012 au 18/03/2012.
MONTPELLIER - Zénith : du 28/01/2012 au 29/01/2012.
ST HERBLAIN
GRENOBLE
MARSEILLE
TOULOUSE
NICE
TOURS
DIJON
METZ
STRASBOURG du 19/05/2012 au 20/05/2012.
ROUEN du 21/04/2012 au 22/04/2012.
NANCY du 04/05/2012 au 05/05/2012.
COURNON D'AUVERGNE du 24/03/2012 au 25/03/2012.
RENNES
CAEN




Les articles sur Emmanuel dans Cabaret :


Cabaret dans l'émission 7 à 8





Cabaret dans le JT de TF1







[10/10/11] Emmanuel Moire réponds aux questions de ses fans pour Laruedubac  Pour LaRueDuBac, par Aurélie et Cindy

Tous les journalistes se ruent autour d’Emmanuel Moire, voilà plus de deux heures qu’il répond avec beaucoup de patience et de gentillesse à toutes les interviews.  Il a même pris le temps de jouer le jeu des photographes. Il reste à peine une heure avant que Cabaret ne commence. Seul Emmanuel est encore sur la scène. Maquillé et habillé en EMCEE, le temps commence à  lui manquer mais, il reste là, assis, toujours aussi calme, poli et souriant. Nous ne sommes plus que deux journalistes, l’organisation est complètement décousue. Le voici face à moi, je lui dis que je ne lui prendrai pas plus de cinq minutes. Il me regarde suppliant de ses mains « Oui, mais très rapidement ». L’interview peut enfin commencer.




Laruedubac : Au cours des répétitions quel exercice fut le plus difficile à réaliser pour toi ?

Emmanuel Moire : Il y a eu beaucoup de choses, tout ce qu’on m’a demandé, que ce soit dans la comédie, dans le placement vocal, dans les chansons, dans la danse…physiquement en fait. Le plus difficile a été d’oublier Emmanuel Moire pour d’un coup créer le Emcee. Ce fut un travail très intense et de  tous les jours.

Laruedubac : Que t’ont apporté et inspiré tes séjours américains et berlinois lors de la préparation du spectacle ?

Emmanuel Moire : Cela m’a apporté beaucoup. Aux États-Unis, s’était super car, j’ai pu apprendre toute la partie solo d’Emcee, alors que pendant les répétions tout n’étaient pas axé que sur moi. Et, pour moi, s’était très important de pouvoir bosser avec suivit uniquement sur mes parties et mes chansons. Cela m’a permis de bien me préparer pour les répétitions avec tout le monde. Quant à Berlin, cela m’a permis de m’imprégner de tout ce qu’on doit dégagé du Berlin des années 30. Il y avait une ambiance très particulière, car la ville avait été ravagée pendant cette période-là. J’ai pu en ramener  des petites choses. Tous ces moments-là m’ont permis d’acquérir des charges émotionnelles qui m’aident à jouer le personnage tous les soirs.

Laruedubac : Suite à cette expérience, serais-tu prêt à t’investir sur un autre projet théâtral ou cinématographique ?

Emmanuel Moire : Avec plaisir et les yeux fermés mais cela dépend tout de même du projet. Je me suis lancé dans Cabaret parce que j’ai lu le synopsis, qu’il m’a plu et que j’ai été touché par la pièce, le rôle. Bien sûr, quand Bruno m’a appelé, je me suis dit « non, franchement, tu n’as pas une autre idée parce que là, je pense que ce n’est pas pour moi ; puis j’ai rencontré le metteur en scène français, j’ai lu la pièce et, après la lecture, j’ai été touché  tout seul chez moi,  comme un con, et c’est à ce moment-là que  je me suis dit qu’il fallait que j’aille ce rôle. »

Laruedubac : Tu n’avais pas vu Cabaret avant ?

Emmanuel Moire : Non

Laruedubac : Quel genre de rôle aimerais-tu jouer ?

Emmanuel Moire : Je trouve que ce qui est très intéressant, c’est de jouer un rôle qui est complètement à l’extrême de moi ou de ce qu’on peut connaitre de moi. Pourquoi  pas faire un rôle complètement différent d’Emcee.

Laruedubac : Tu pourrais imaginer de faire un rôle sans chanter ?

Emmanuel Moire : Oui !

Laruedubac : Pourrais-tu nous dire quelque chose sur les « Trois Mousquetaires dont tu devais assurer la composition musicale ?

Emmanuel Moire : Alors, j’ai le regret de dire que c’est un projet qui s’est arrêté en cours de création pour des raisons qui regardent la production et l’équipe créative. Cela n’a pas pu fonctionner. Mais, je suis très fan de ce genre de comédies musicales à la Broadway et  « Les 3 Mousquetaires » étaient pour nous, à la création, dans cette lignée là, mais à la française. Je ne peux pas en dire plus, mais je suis sur un autre projet avec une autre production. Je ne suis pas à mon premier projet comme équipe créative derrière. J’ai  très envie de faire une comédie musicale sans être forcément sur scène. Il y en aura, je pense que dans ma vie, j’ai aussi un rendez-vous avec ça. J’imaginais que le premier serait « Les 3 Mousquetaires » mais cela ne s’est pas fait. Ce n’est pas grave. Il y a des projets qui se font et d’autres qui ne se font pas. C’est comme ça, c’est la vie. Il y en aura forcément un, un premier, mais, je ne sais pas encore lequel. Y en aura même peut-être plus d’un. Sur scène ou derrière, je pense que les projets vont fructifier.





Source de l'article : http://laruedubac.com/2011/10/10/emmanuel-moire-reponds-aux-questions-de-ses-fans-pour-laruedubac/



[09/10/11] Cabaret - Interviews vidéo de Emmanuel Moire et Pierre Lescure  Par Heelocoton, Stéphane Larue

La comédie musicale «Cabaret», grand classique de Broadway, est de retour en France avec 90 représentations à Paris et pour la première fois une tournée à partir de janvier 2012 dans les principales villes françaises.

Le spectacle a été présenté à Paris au Théâtre Marigny. Le chanteur Emmanuel Moire révélé dans «Le Roi Soleil», spectacle de Kamel Ouali, rejoint la troupe de «Cabaret» pour interpréter Emcee, le maître de cérémonie aux commandes du «Kit Kat Klub». Au total, une troupe d'une trentaine d'artistes jouent dans cette comédie musicale créée il y a 45 ans à New York.

Photo : Anthony K. (Shivoo)

Stéphane Larue et Cathy Bijou (People Inside) se sont rendus au "filage" (présentation d'une partie du spectacle pour la presse et ont rencontrés Emmanuel Moire et Pierre Lescure, le patron du théâtre Marigny !

Vidéo :




Source de l'article : http://www.hellocoton.fr/to/fkPX#http://www.stephanelarue.com/Cabaret-Interviews-video-de-Emmanuel-Moire-et-Pierre-Lescure_a307.html



[09/10/11] Première de Cabaret au théâtre Marigny  Par La Théâtrothèque, Olivier Maraval

Après avoir accueilli 350 000 spectateurs aux Folies Bergères d'octobre 2006 à janvier 2008, le musical made in Broadway aux 4 Tony Awards et aux 7 nominations aux Molières revient au Théâtre Marigny jusqu'à fin décembre 2011 avant de partir en tournée dans toute la France à partir de janvier 2012.

Le 6 octobre, c'était la première de la reprise du spectacle. On y retrouve bien sûr Claire Pérot dans le rôle de Sally Bowles, le superbe et énergique duo Catherine Arditi et Pierre Reggiani et l'incontrôlable et talentueuse Delphine Grandsart. Cette nouvelle production nous permet de découvrir Emmanuel Moire en magistral et émouvant Emcee, le maître de cérémonie.

Le soir de la première, la salle a ovationné la prestation de toute la troupe de Cabaret à qui nous souhaitons un immense succès pour ce spectacle coup de cœur.

C'est aussi l'occasion de retrouver Vanessa Caillol que nous avions interviewée lorsqu'elle jouait dans Mamma Mia. Toujours aussi souriante, elle nous confie être émue de jouer dans ce spectacle.

En 2006, lorsqu'elle n'était que danseuse, elle assiste à Cabaret. Toute la théâtralité que le spectacle dégage lui donne envie de faire du vrai musical, celui où l'on joue la comédie, où l'on chante et danse. "Cabaret est un des shows les plus complets", nous confie-elle. Ironie du sort, elle a même dû apprendre à jouer du saxophone !

Grâce à Cabaret, Vanessa réalise à quel point le théâtre a le pouvoir de transmettre un message. Elle interprète Frenchie, la prostituée toujours énervée. Touchée par son personnage de fille en détresse qui en veut à la vie, Vanessa joue avec énormément de respect. Un respect et un hommage à l'Histoire où la crise économique et le nazisme étaient en pleine expansion dans le Berlin des années 1930.

Le spectacle ne la laisse pas indifférente et Vanessa attend avec impatience de savoir comment va évoluer son personnage au fil des représentations…. A noter qu'elle est la doublure de Sally Bowles. Toute la hargne, la force de jeu et la féminité de Vanessa feront de sa Sally Bowles un personnage exceptionnel et déconcertant.


Source de l'article : http://www.theatrotheque.com/web/news458.html



[08/10/11] Moire : "C'est très différent d'un spectacle à la française"  Par Europe1s

La comédie musicale Cabaret retrace la vie d'un britannique qui habite en Allemagne en 1929.
Interview réalisée par F. Chatain à écouter sur leur site.

Source de l'article : http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/Ca-va-se-passer-ce-week-end/Sons/Moire-C-est-tres-different-d-un-spectacle-a-la-francaise-757987/



[08/10/11] Emmanuel Moire : Il s'explique sur son rôle dans Cabaret  Par News de Stars

Emmanuel Moire revient dans une comédie musicale. Le chanteur sera à l'affiche de Cabaret à partir du 6 octobre à Paris. Il explique les raisons de son retour dans un spectacle.

Découvert en 2005 avec son rôle dans Le Roi Soleil, Emmanuel Moire sera bientôt de retour dans une nouvelle comédie musicale. En effet, il sera à l'affiche de Cabaret à partir du 6 octobre prochain pour de nombreuses représentations au Théâtre Marigny de Paris jusqu'en décembre prochain. Il partira ensuite en tournée dans toute la France à partir de janvier 2012. Après deux albums solo, le chanteur s'est vu rendre son contrat avec sa maison de disque, il a donc saisi cette opportunité pour revenir sur scène dans le rôle du maître de cérémonie.

"Je me suis dit qu'il n'y avait pas de hasard et que je devais peut-être vivre autre chose. On m'a alors proposé de passer les auditions de Cabaret. Sincèrement au début, j'étais un peu dubitatif. (...) D'autant que je ne visualisais pas clairement le rôle : dans le film le maître de cérémonie est une métaphore, alors que dans la pièce, il a une véritable place. C'est un vrai rôle extravagant comme je les aime", explique-t-il à Musical Avenue.

Adapté du spectacle américain, Emmanuel Moire découvre une nouvelle manière de travailler sur scène. "C'est un vrai bonheur de travailler avec les Américains. Pour eux, à partir du moment où on rentre sur un plateau, on doit être chargé de quelque chose, nourri d'une intention. (...) Il y a une véritable prise de risque pour tout le monde, ce qui crée une tension qui nous oblige à nous dépasser", avoue-t-il. Le chanteur ne pense désormais qu'à se libérer sur scène quoique les critiques en pensent. "Si je ne m'éclate pas, sachant que je suis le mieux placé pour me libérer, c'est mort. De toutes les façons, que je fasse ce projet un autre, il y aura toujours des mauvaises langues pour critiquer", assure-t-il.

Source de l'article : http://www.news-de-stars.com/emmanuel-moire/emmanuel-moire-il-s-039-explique-sur-son-role-dans-cabaret_art55778.html




[07/10/11] Le musical Cabaret rouvre ses portes  Par FranceSoir

Après avoir accueilli 350.000 spectateurs entre 2006 et 2008, le musical de Broadway, "Cabaret" est de retour à Paris avant de partir en tournée dans toute la France

Berlin, dans les années 30 : La crise fait rage, le pays est en plein émoi avec la montée du nazisme. Au cours d'un voyage dans la capitale allemande, le jeune écrivain américain Cliff Bradshaw découvre le Kit Kar Klub, une boîte de nuit en pleine effervescence.

Il fait la rencontre de Sally Bowles, une meneuse de revue. Entre eux, c'est le coup de foudre. L'auteur essaye de sortir la jeune femme des méandres du nazisme. Ce club étant sa seule et unique raison de vivre, Sally Bowles préfère y rester. Lumières tamisées, ambiance très "sexe", sur un fond historique et politique, le musical de Broadway qui a séduit 350.000 spectateurs aux Folies Bergères d'octobre 2006 à janvier 2008, est de retour à Paris pour 90 représentations exceptionnelles. Il partira, ensuite, pour la première fois en tournée dans toute la France.

Emmanuel Moire rejoint la troupe

Sur scène une trentaine de comédiens, chanteurs et danseurs. La distribution reste sensiblement la même. La sublime, Claire Pérot retrouve le rôle de Sally Bowles. Forte de sa rencontre avec Liza Minnelli, « une femme délirante et pleine de souffrance », la demoiselle de trente ans, avoue avoir fait évoluer son rôle. « Je ne suis plus la même. Sally a plus de profondeur. » 

Molière de la meilleure comédienne en 1991, Catherine Arditi endosse toujours le rôle de Fraülein Schneider. Le chanteur Emmanuel Moire Moire révélé dans Le Roi Soleil, a, quant à lui, rejoint la troupe pour interpréter Emcee, le maître de cérémonie, totalement débridé, aux commandes du Kit Kat Klub.

Un spectacle à ne manquer sous aucun prétexte...


 


Source de l'article : http://www.francesoir.fr/loisirs/culture/musical-cabaret-rouvre-ses-portes-145099.html



[07/10/11] Cabaret: Le Kit Kat Club a rouvert, Claire Pérot et Emcee Moire vous accueillent  Par PurePeople

Après plus de trois ans de "fermeture" au terme de 450 représentations et 350 000 visiteurs aux Folies Bergère, le Kit Kat Club a rouvert ses portes sur la scène du théâtre Marigny, jeudi 6 octobre 2011. L'occasion pour les people, venus en très grand nombre découvrir la reprise à Paris de la mise en scène signée Sam Mendes/Rob Marshall, auréolée de quatre Tony Awards sur Broadway et de sept nominations aux Molières en France, de faire connaissance avec le nouveau maître de cérémonie : Emmanuel Moire. Et de s'abandonner à la dépravation salutaire des lieux en retrouvant les tigresses du Kit Kat Club, à l'image (parmi toutes les remarquables chanteuses-danseuses-instrumentistes) d'une Delphine Grandsart (dernièrement vue dans Mozart l'opéra rock) ravageusement bancale en Fraulein Kost - Fritzie - ou d'une Vanessa Cailhol (Le Prince et le Pauvre, Mamma Mia) ultra-féline et hypnotique, autour de l'indiscernable et poignante chanteuse Sally Bowles campée - avec quelle flamme ! - par Claire Pérot.

Si Emmanuel Moire ne nous a pas caché, lors des répétitions, le plaisir qu'il avait à réinventer le rôle culte de Emcee précédemment tenu par Fabian Richard dans cette mise en scène (qu'assurent aujourd'hui le Français Frédéric Baptiste et l'Américain BT McNicholl), évoquant une véritable libération personnelle et artistique "super jouissive", cela s'est vérifié sur scène, en costume. Chargé d'accueillir les nouveaux prétendants à la débauche et à l'oubli, son Willkommen l'a installé avec aisance et ce qu'il faut de provocation libidineuse comme un nouveau maître des lieux digne d'être suivi. Et bien que l'attention ait d'abord été focalisée sur la performance du petit nouveau de la troupe, qui a mis de côté ses velléités d'album ou de Danse avec les Stars pour devenir tout entier ce Emcee 2011 très cul...otté, l'attrait de la nouveauté a vite été submergé par le goût des retrouvailles : avec Claire Pérot, flamboyante et habitée à l'extrême, avec Catherine Arditi (Fraulein Schneider, personnage clé du roman de Christophe Isherwood dont a été adapté Cabaret par Fred Ebb et John Kander, Adieu à Berlin. Fraulein Schneider y incarnait, forçant le respect, toute la grandeur et la décadence de l'Allemagne, avant et après-guerre) et Pierre Reggiani (Herr Schultz), couple d'une poésie et d'une mièvrerie délicieuses qui se sont bonifiées depuis 2008, avec Geoffrey Guerrier, qui prête son profond regard azur à Clifford Bradshaw, intellectuel anglo-saxon (projection du romancier Isherwood) au charisme éclatant et en quête d'inspiration, que l'on suit dans le Berlin secret aux moeurs libérées d'avant-guerre...

Mais, surtout, retrouvailles avec ce propos fou, quasi-cathartique, qui est le coeur même de Cabaret : se perdre soi-même pour abolir le monde autour, jouir de cette ultime enclave de liberté, s'enivrer d'oubli. Lors d'une première présentation à la presse, Pierre Lescure, propriétaire du théâtre Marigny heureux d'accueillir le retour de Cabaret, ne manquait pas de souligner avec beaucoup d'esprit que le musical Cabaret, créé initialement en 1966 d'après le roman de 1939, est plus contemporain que jamais : à la toile de fond de la montée du nazisme, qui déchirait le monde autour de la boîte fictive du Kit Kat Club, succède aujourd'hui un contexte pas loin d'être aussi oppressant, qu'il s'agisse de montée des extrémismes, de conflits sociaux, de destruction environnementale... Aujourd'hui encore, on a plus que jamais besoin que le divertissement ait ses lettres de noblesse ; Cabaret honore cet impératif avec panache et sans tabous.

Car, à bien y regarder, la décadence est-elle à l'intérieur du Kit Kat Club, ou plutôt au dehors ?


Les photos de la soirée par PurePeole et Abaca :



Sally Bowles par Claire Pérot, tantôt fragile, tantôt fatale, toujours magnétique. Jeudi 6 octobre 2011, Cabaret revenait à Paris après y avoir triomphé de 2006 à 2008, et accueillait les premiers visiteurs du Kit Kat Club, avec son nouveau maître de cérémonie Emmanuel Moire (Emcee), ses tigresses et l'incontournable Claire Pérot (Sally Bowles). Emmanuel Moire, nouveau maître de cérémonie du Kit Kat Club. Jeudi 6 octobre 2011, Cabaret revenait à Paris après y avoir triomphé de 2006 à 2008, et accueillait les premiers visiteurs du Kit Kat Club, avec son nouveau maître de cérémonie Emmanuel Moire (Emcee), ses tigresses et l'incontournable Claire Pérot (Sally Bowles).



Les merveilleuses tigresses du Kit Kat Club, jouées par des comédiennes aux multiples talents. Au centre, Vanessa Cailhol (saxo) et Delphine Grandsart (accordéon). Jeudi 6 octobre 2011, Cabaret revenait à Paris après y avoir triomphé de 2006 à 2008, et accueillait les premiers visiteurs du Kit Kat Club, avec son nouveau maître de cérémonie Emmanuel Moire (Emcee), ses tigresses et l'incontournable Claire Pérot (Sally Bowles). Les tigresses du Kit Kat Club autour de Sally Bowles-Claire Pérot. Jeudi 6 octobre 2011, Cabaret revenait à Paris après y avoir triomphé de 2006 à 2008, et accueillait les premiers visiteurs du Kit Kat Club, avec son nouveau maître de cérémonie Emmanuel Moire (Emcee), ses tigresses et l'incontournable Claire Pérot (Sally Bowles).



 
Willkommen , quel accueil ! Jeudi 6 octobre 2011, Cabaret revenait à Paris après y avoir triomphé de 2006 à 2008, et accueillait les premiers visiteurs du Kit Kat Club, avec son nouveau maître de cérémonie Emmanuel Moire (Emcee), ses tigresses et l'incontournable Claire Pérot (Sally Bowles). Claire Pérot, toujours poignante dans son interprétation de la chanson-titre... Jeudi 6 octobre 2011, Cabaret revenait à Paris après y avoir triomphé de 2006 à 2008, et accueillait les premiers visiteurs du Kit Kat Club, avec son nouveau maître de cérémonie Emmanuel Moire (Emcee), ses tigresses et l'incontournable Claire Pérot (Sally Bowles).  



A l'heure du salut... Jeudi 6 octobre 2011, Cabaret revenait à Paris après y avoir triomphé de 2006 à 2008, et accueillait les premiers visiteurs du Kit Kat Club, avec son nouveau maître de cérémonie Emmanuel Moire (Emcee), ses tigresses et l'incontournable Claire Pérot (Sally Bowles). Les protagonistes autour de Emcee (Emmanuel Moire) et Sally (Claire Pérot). Jeudi 6 octobre 2011, Cabaret revenait à Paris après y avoir triomphé de 2006 à 2008, et accueillait les premiers visiteurs du Kit Kat Club, avec son nouveau maître de cérémonie Emmanuel Moire (Emcee), ses tigresses et l'incontournable Claire Pérot (Sally Bowles).



Source de l'article : http://www.purepeople.com/article/cabaret-le-kit-kat-club-a-rouvert-claire-perot-et-emcee-moire-vous-accueillent_a88781/1




[07/10/11] Cabaret : Anthony et Anouchka Delon très complices aux côtés de leurs amours Par PurePeople

Ils sont venus. Ils sont tous là... ou presque ! La première de la pièce musicale Cabaret au Théâtre Marigny a attiré un nombre impressionnant de gens du métier, à commencer par Anthony Delon, sa femme Sophie Clerico, et même sa demi-soeur Anouchka Delon.

Le fils d'Alain Delon a pris la pose sur le tapis rouge en compagnie de son épouse, mère de ses deux filles : Lou, née le 4 février 1996, et Liv, qui a fêté ses 10 ans à la fin de l'été. Acteur comme son immensément célèbre père, Anthony Delon fait une petite apparition dans le très attendu Polisse de Maïwenn. Quant à sa demi-soeur Anouchka, qui est montée sur les planches avec son père, elle partage son temps entre la comédie et sa passion pour la mode. Accompagnée de son petit-ami Julien Dereins, elle ne pouvait manquer le retour sur scène de cette comédie musicale culte qui vous plonge dans les coulisses du Kit Kat Club dans le Berlin des années 30, déjà secoué par la montée du nazisme.

Elle faisait les vendanges avec Anthony Delon cet été, elle le retrouvait hier soir à Marigny, c'est Mathilda May. Autres actrices brunes présentes dans la salle, Juliette Binoche et Clémentine Célarié. Évelyne Bouix n'était pas accompagnée de Pierre Arditi, retenu dans La Vérité de Florian Zeller au Théâtre Montparnasse. Lambert Wilson a fait une entrée discrète, comme l'académicien récemment épinglé Alain Decaux et l'acteur Laurent Laffite.

Des confrères se sont également glissés à cette première comme Valérie Expert et China Moses, nouvelle recrue de choc (et particulièrement jolie) du Grand journal.


Les photos de la soirée pour PurePeole par BestImages et Abaca :

Anthony Delon, sa femme Sophie Clerico, sa demi-soeur Anouchka Delon et son compagnon Julien Dereins à la première de Cabaret au Théâtre de Marigny à Paris, le 6 octobre 2011. Jean-Pierre Pernaut à la première de Cabaret au Théâtre de Marigny à Paris, le 6 octobre 2011.


Source de l'article :http://www.purepeople.com/article/cabaret-anthony-et-anouchka-delon-tres-complices-aux-cotes-de-leurs-amours_a88785/1



[07/10/11] Cabaret : Les couples people ne voulaient pas manquer ce grand retour Par PurePeople

Personne ne voulait manquer le grand retour de Cabaret au Théâtre Marigny. La générale se tenait hier soir et si sur scène il y avait du lourd avec Emmanuel Moire dans le rôle très sexy d'Emcee, dans la salle, il y avait de quoi remplir des pages des magazines people.

C'est en tout cas un plaisir de voir le sourire sur les lèvres de Jean-Pierre Pernaut et Nathalie Marquay. Le couple a connu quelques déboires la semaine dernière avec le report de sa pièce de théâtre Magouilles.net. À la recherche d'un nouveau théâtre pour accueillir le spectacle, le couple est-il venu faire du repérage au très beau Marigny ? Sur le tapis rouge, Nathalie Marquay et la star du 13 heures de TF1 ont pris gentiment la pose avec Nelson Monfort de France Télévisions.... la télévision est une grande famille.

Autre couple télévisuel remarqué, celui formé par Nagui et son épouse Mélanie Page. Ensemble depuis 12 ans, il se sont passé la bague au doigt qu'il y a un an et demi. Ces deux-là croient beaucoup à l'adage "pour vivre heureux, vivons cachés". Il est donc assez rare de les voir ensemble à de telles occasions, mais la première de cette comédie musicale qui raconte les dessous d'un cabaret dans le Berlin des années 30 est un événement.

Le tapis rouge a vu défiler d'autres amoureux dont les comédiens Agathe Natanson et Jean-Pierre Marielle, l'ancien tennisman Cédric Pioline et sa ravissante compagne, le président du directoire du groupe M6 Thomas Valentin et son épouse ou encore Nicole et Gilbert Coullier, le nouveau producteur de Johnny Hallyday, et enfin, Christophe Malavoy et son épouse.

Il ne fallait pas forcément se présenter avec sa moitié pour apprécier le spectacle, Dominique Pinon est venu en colocataire - il joue, au même Théâtre Marigny, L'Ouest solitaire avec Bruno Solo -, Marie-Amélie Seigner est venue pour la musique, Bénabar idem. Quant à Bernadette Chirac, pourtant réélue aux élections cantonales partielles de Corrèze, elle n'a pas souri aux photographes.


Les photos de la soirée pour PurePeole par BestImages et Abaca :


Nagui et sa femme Mélanie Page à la première de Cabaret au Théâtre de Marigny à Paris, le 6 octobre 2011. Jean-Pierre Pernaut, Nathalie Marquay et Nelson Monfort à la première de Cabaret au Théâtre de Marigny à Paris, le 6 octobre 2011. Cédric Pioline et sa compagne Oxana à la première de Cabaret au Théâtre de Marigny à Paris, le 6 octobre 2011.


Source de l'article : http://www.purepeople.com/article/cabaret-les-couples-people-ne-voulaient-pas-manquer-ce-grand-retour_a88820/1



[07/10/11] Exclu vidéos : les premiers pas d’Emmanuel Moire dans Cabaret vus par Anouchka Delon, Laurent Lafitte… et Public !  Par le magazine PUBLIC, Sandrine ROUXEL

près avoir accueilli 350 000 spectateurs aux Folies Bergère de 2006 à 2008, le célèbre musical CABARET s'apprête à créer l'évènement à la rentrée 2011 lors d'un retour exceptionnel à Paris au Théâtre Marigny avant de partir pour la première fois en tournée dans toute la France.

L’histoire : "Dans le Berlin de années 30 sur fond de crise financière et de montée du nazisme, un jeune écrivain américain, venu dans la capitale allemande pour trouver l’inspiration, va faire la découverte du Kit Kat Klub, une boîte de nuit décadente où se produit la chanteuse Sally Bowles dont il va s’éprendre…".

Cette fois, c’est Claire Pérot  qui reprend le rôle de Sally Bowles, et Emmanuel Moire celui du maître de cérémonie...

Et c’est jeudi 6 octobre 2011 qu’a a eu lieu l’avant-première de cette nouvelle version du spectacle. Forcément, Public y était pour vous et, au passage, nous avons croisé de nombreux people, d’Anthony Delon à Laurent Lafitte en passant par Mathilda May.

"C'est magnifique !"

Vidéo 1 :





Vidéo 2 :




Source de l'article : http://www.public.fr/Public-TV/Toutes-les-videos/Exclu-videos-les-premiers-pas-d-Emmanuel-Moire-dans-Cabaret-vus-par-Anouchka-Delon-Laurent-Lafitte-et-Public-130431




[06/10/11] Cabaret - Emmanuel Moire, über-sexy : ''Super jouissif !''  Par Pure People

Willkommen, bienvenue, welcome. Ou plutôt willkommen zurück, bienvenue à nouveau, welcome back. Le musical culte de Broadway Cabaret revient dès ce soir, jeudi 6 octobre, à Paris, sur les planches du théâtre Marigny, après avoir conquis 350 000 spectateurs sur celles des Folies Bergère entre 2006 et 2008. S'il ne fallait sortir qu'une fois dans les prochaines semaines, ce serait là-bas, zum Kabaret.

Une reprise, du sang neuf

Le Kit Kat Club, après une journée presse ce jeudi, va rouvrir ses portes pour cette soirée de gala, tel que mis en scène par Sam Mendes et Rob Marshall, dont la continuité est assurée par leur émissaire aux traits juvéniles, l'Américain BT McNicholl, metteur en scène délégué qui fit partie de l'équipe créative originelle, et le Français Frédéric Baptiste, metteur en scène résident, qui, comme le précédent, oeuvrait sous l'égide de Sam Mendès lors de la création parisienne en 2006. Deux nouveautés de taille à signaler toutefois : ce monument du musical qu'on doit au tandem Fred Ebb/John Kander (Chicago) et créé pour la première fois en 1966, fort de son succès surprise préalable en France et surfant sur l'essor populaire des spectacles musicaux, partira en tournée pour quatre mois à partir de janvier 2012, au terme de sa résidence parisienne ; d'autre part un petit nouveau qui fait office de tête d'affiche rejoint la distribution... Emmanuel Moire succède effectivement à l'excellent Fabian Richard (vu depuis dans Hair ou Bonnie & Clyde) dans l'accoutrement et l'exubérance du maître de cérémonie, Emcee. Un rôle mythique qui avait valu quelques lauriers à son prédecesseur...

Tour de chauffe

Le mois dernier, c'est dans la touffeur (pour cause de climatisation en panne) des salons de Mogador, mais sous le regard du directeur de Marigny, Pierre Lescure, que toute la troupe, qui enchaînait alors les filages depuis quelques jours, donnait un aperçu de sa forme et ramenait, en pleine lumière, l'ambiance sulfureuse et extravagante du Kit Kat Club. L'occasion de se laisser distraire, puisque c'est bien le propos de Cabaret, du contexte accablant (fine observation d'un Pierre Lescure extatique), de se laisser envoûter par ces provocant(e)s pousse-au-crime. Et, bien sûr, de découvrir Emmanuel Moire dans sa nouvelle peau.

C'est lui, justement, qu'on attend pour ouvrir le bal de la décadence, quand débute le morceau d'ouverture : Willkommen. Une scène d'exposition culte qui devrait révéler immédiatement si la recrue, qui joua autrefois la comédie dans Le Roi Soleil, a le profil. Long imper en cuir sur sa peau presque nue, fixe-chaussettes et short Nike dessous (une tenue de répèt', quoi), maquillage même pas outrancier, le voici qui prend place derrière une porte, en surgit tel un beau diable libidineux. Il s'empare de ce rôle monstrueux (qu'on parle de ses créations sur scène ou de son adaptation et son incarnation par Joel Grey dans le chef-d'oeuvre cinématographie de Bob Fosse) avec une jubilation palpable, halpague le public de journalistes restreint avec une malice bien domptée et une sexualité bien exaltée. Un galop d'essai aussi convaincant qu'aguicheur. Emmanuel Moire fera un second passage, dans un tout autre registre, sur le bancal Je m'en fous. Une chanson-soliloque profonde, que le chanteur dote d'une interprétation vocalement impeccable, habitée et dépouillée, peut-être encore un peu tendre, un peu "pop". Mais sur la bonne voie.

La tension sexuelle retombait alors avec un moment de théâtre mettant en scène la rencontre de l'américain Cliff Bradshaw (Geoffroy Guerrier) et l'allemand Ernst Ludwig (Patrick Mazet), jalon narratif très bien dosé. C'est ensuite la mièvrerie échevelée, délicieuse comme un fruit acidulé, du couple formé par Catherine Arditi et Pierre Reggiani qui nous emporte : les doyens du spectacle, duettistes en symbiose sur la chanson saugrenue Un ananas, sorte de compliment amoureux qui est une parenthèse onirique dans l'ensemble. Ils reviendront quelques minutes plus tard "Mariés", reprenant leur romance douce tandis que le Kit Kat Club déploie ses extravagances en toile de fond.

Comme on se retrouve...

Mais la vraie claque, c'est encore une fois Claire Pérot qui l'assène. Au point qu'on se demanderait presque comment elle a pu se commettre, avec talent certes, dans le rôle de Constance dans Mozart l'opéra rock, tant elle est taillée pour celui, rugueux, déchirant, dérangeant, de Sally Bowles. Accompagnée par les filles du Kit Kat Club, des danseuses-choristes-instrumentistes aux profils hétéroclites qui composent un harem sauvage irrésistible, elle nous rappelle, avec cet explosif Mein Herr (qui fait penser par instants au Big Spender de Sweet Charity), pourquoi on lui a jeté tellement de fleurs il y a quelques années. Elle reprend ce rôle comme s'il ne l'avait jamais quittée. En conclusion de cette première présentation presse, Claire Pérot enfonçait le clou en solo, funambule hypnotique, avec la chanson titre Cabaret. Enjoleuse et agressive, sexy et délicate, fatale, l'oeil magmatique et le corps névrosé, elle dégage une énergie folle (qu'il lui faut quelques longues secondes à décharger, une fois son numéro fini), qui parcourt toute la palette, de la plus subtile nuance au râle le plus rageur. Une Sally magistrale, dans un tableau phénoménal. Bravo.

On a évidemment hâte de découvrir le spectacle dans son intégralité et dans sa scénographie, mais ce sont surtout les impressions du nouveau Emcee, Emmanuel Moire, que nous avons recueillies sur le vif. L'occasion de nous laisser contaminer par la fièvre libératrice du chanteur, rigolard et exalté, surexcité, surexcitant et cash sur cette nouvelle expérience vécue comme une révélation personnelle et artistique.


Interview d'Emmanuel Moire, Emcee de Cabaret

Emmanuel Moire est-il facilement devenu le Emcee ?
"Je vais m'éclater comme un petit fou, j'avais vraiment besoin de ça !"

"J'ai eu énormément la pression. Celle qui existe là, et celle que je me suis rajoutée. Vous savez comment ça fonctionne en France : on a l'habitude de mettre les gens dans des petites boîtes, et que moi j'étais pas forcément dans la boîte du Cabaret et du Emcee - je vous épargne tous les commentaires possibles et imaginables. Et il a fallu que je dépasse ça, parce que ça m'a complètement fermé au début, quand je suis arrivé aux répétitions, j'étais chargé de tout ça, de tous les trucs un peu négatifs. Et l'équipe américaine m'a rappelé très rapidement que si j'avais été pris, c'est parce qu'ils sentaient que tout ce dont on avait besoin pour le Emcee, j'avais tout ça en moi et qu'il était temps que je le sorte. Il s'est passé énormément de choses libératrices, et je me suis rendu compte très vite que oui, toutes les facettes du Emcee dont on a besoin, je les ai en moi, mais je les ai jamais utilisées. C'est même dommage. On va dire qu'il était temps que je sois sur un projet qui me permette de lâcher énormément de choses, qui sont peut-être à l'opposé de ce qu'on peut imaginer de moi et de ce que j'ai pu jouer. Je trouve ça très libérateur pour moi, et pour le rôle, parce qu'à partir du moment où tu es sur scène, le Emcee s'en fout de tout, lui il est libéré dans tous les sens du terme, et il s'éclate. Et je trouve ça super bien, aujourd'hui, après une carrière... quelle qu'elle soit, celle que j'ai en tout cas, un parcours assez atypique, de jouer un rôle qui me fait du bien personnellement et artistiquement, qui me fait grandir, qui me fait aller vers d'autres choses. Je pense que je vais m'éclater comme un petit fou, j'ai beaucoup de travail encore, mais ça me fait du bien. En fait, j'avais vraiment besoin de ça."

Un drôle de rôle de composition, non ?
"C'est super jouissif de sentir que tu contrôles..."

"C'était pas facile du tout. On se conditionne, parfois : "non, moi je sais pas faire ça, je sais pas faire ça, je sais pas faire ça. Quand je suis à un casting : "non mais vous savez, moi je ne suis pas comédien." Et en fait, à force de travailler depuis trois semaines je me suis dit : "Mais t'es con ou quoi ? C'est toi-même qui t'es juste dit que tu étais incapable de faire quelque chose, et tu t'es fermé énormément de portes." Comme par rapport à la danse, au corps, par exemple. Et dans le rôle, ça ne demande que ça. Le Emcee, il est partout, il commente, il dirige, il est avec les gens, il avec les de scène, c'est un vrai rôle de composition, quelque chose de complètement extravagant. Pas forcément le côté diva, folasse, ce n'est pas le créneau où je veux l'amener, mais il y a une liberté visible du début jusqu'à la fin chez lui. Et c'est tout con, mais mes potes, les gens qui me connaissent vraiment, pour eux, c'est évident. C'est cool quand même, je vais pouvoir me servir de qui je suis pour être au service d'un personnage. C'est super de pouvoir faire des choses sur scène qu'on peut pas se permettre dans la vie. C'est jouissif de pouvoir le faire sur scène avec des gens que tu ne connais pas, d'aller les déranger un peu. On a tous peur de ça quand y a un mec qui vient dans le public : "pourvu qu'il me choisisse pas !" Là, pour moi, c'est l'inverse : "Tiens, toi, là. Ça sent la peur, viens avec moi." C'est génial, c'est super jouissif de sentir que tu contrôles les choses."

Qui contrôle qui ?

"Il faut savoir parfois débrancher. Si, ça arrive que deux trois amis me disent : tu veux pas arrêter, là ? Mais forcément, j'en rêve la nuit, parce que ça me demande une attitude, une façon de marcher, de parler, de regarder qui n'est pas moi à la base, même si j'ai ça en moi. Alors effectivement, je pense que ça va déborder un peu, et il va falloir prendre un peu de recul. Mais c'est comme ça qu'on devient le personnage, pour, sur scène, pas être le Moire mais le Emcee, c'est fou."

Conditions de casting
"Franchement, je ne m'y voyais pas du tout !"

"C'est un directeur de casting que je connais depuis longtemps, Bruno Berberès, qui m'a appelé en me disant 'le casting de Cabaret s'ouvre, est-ce que ça t'intéresse ?'. Euh... Si je me remets trois mois en arrière, je suis pas vraiment euphorique comme je le suis aujourd'hui. J'étais là 'hum, j'sais pas' ; franchement, je ne m'y voyais pas du tout. Et surtout, j'avais une image très bizarre de Cabaret, j'avais une image du film, je n'avais pas vu la pièce, et le Emcee du film est métaphorique : il est asexué, sans identité sexuelle... C'est pas du tout celui de la pièce, qui déborde de cul et de sexe à tire-larigot. J'ai rencontré la production, le metteur en scène résident français, qui m'a fait travailler, pour voir si c'était faisable avant de me présenter devant les Américains. Déjà, le propos de la pièce m'a énormément touché par rapport à ma vie personnelle, sur différents sujets comme la discrimination. Ça m'a chargé. Je me suis dit ce rôle, en fait, pour plein de raisons, pour ce que je venais de vivre, je dois le faire, je veux le faire, il faut que je le fasse. Plus que d'autres. Une espèce de volonté, par rapport à un moment dans ma vie... Ça me faisait flipper autant : "Est-ce que je vais en être capable ?", toutes les questions sont venues après. Puis j'ai rencontré les Américains, ça a duré une journée, deux journées, trois journées. Ils me laissaient travailler pendant deux heures, et je revenais. C'était pas un casting où tu fais trois secondes et puis "au suivant", ils savent voir ce que ça peut devenir."

Du Roi Soleil à Cabaret

"Le costume, ça aide. Effectivement, c'est pas la même chose que ce que j'ai connu à l'époque du Roi Soleil, que je ne regrette pas du tout, je ne crache pas du tout dans la soupe : à l'époque, j'étais capable de faire ça, et si on m'avait proposé Cabaret il y a cinq ans, j'aurais été incapable de le faire, à plusieurs égards. Aujourd'hui, ça tombe pile-poil au bon moment."

Comment s'est intégré le petit nouveau de la troupe ?
"Je ne suis pas pris pour me faire des copains"

"Ça ne s'est pas fait comme ça, ça c'est fait sur le long terme (il regarde par-dessus son épaule, rires). C'était particulier pour plein de raisons, parce qu'on ne m'attendait pas là, et aussi parce que la troupe était nostalgique de ce qu'elle a vécu - ils reviennent tous sauf Fabian. Je ne suis pas là pour prendre la place de quelqu'un d'autre, pour faire oublier les autres, ça ne m'intéresse pas, je suis là pour faire autre chose. Alors au début, tous un peu sceptiques, c'était un peu particulier. Puis ça s'est fait naturellement. Moi, déjà, je suis très touché par les artistes, par Claire, par Catherine, par Pierre, je trouve que ce sont des gens qui apportent quelque chose, avec leur identité et avec leur personnage. Ce qui me donne envie d'être meilleur à chaque fois. Au fur à mesure, j'ai lâché tout ça, parce que j'étais comprimé, et je prends ma place, tranquillement, pour devenir mon Emcee. Eux sont touchés par mon travail, moi je suis touché par le leur. Ma place je la prends, ils me la laissent. Je ne suis pas pris pour me faire des copains, je suis pris pour faire mon travail et j'ai envie de le faire bien, mais au fur à mesure ça nous rapproche."

Côté physique ?
"Un rôle de compèt' !"

"Le rôle d'Emcee, c'est de la compèt' ! Il y a de la danse, des changements rapides... Ça me demande beaucoup, il y a plein de choses que je ne pensais pas être capable de faire, j'étais que dans la plainte, et en fait je me dépasse. J'aime beaucoup, c'est un vrai défi. C'est tout ce dont j'avais envie et besoin. Pour toutes ces raisons et pour la troupe, je suis très fier."

Cabaret a éludé d'autres projets ?
"En sortant, je ne vais pas être le même mec"

"Oui. Tu veux savoir quoi ? Non. (rires) J'étais en train de travailler sur un prochain disque, mais c'était pas le moment. C'était tellement compliqué, ça prenait trop de temps, ça ne se passait pas comme je voulais... Alors je vais vivre d'abord cette aventure qui va me nourrir autrement, qui va m'apporter d'autre choses, jusqu'au projet suivant. J'aime prendre un projet après l'autre. Celui-ci me demande beaucoup, et je n'ai pas envie de penser à autre chose. Ces moments, ça va passer super rapidement, à partir du moment où on va commencer à jouer trois mois à Paris, quatre mois en tournée, j'ai envie d'en profiter au maximum. Ça va forcément déboucher sur des projets que je n'avais pas imaginé, parce que c'est évident qu'en sortant de cette aventure-là, je ne vais pas être le même mec. C'est super libérateur, ça va changer plein de choses."

Il te reste des choses à libérer ?

"Là ? Je crois que je vais arriver au bout. Oui, je pense que déjà, j'aurai bien fait le tour."


Source de l'article : http://www.purepeople.com/article/cabaret-emmanuel-moire-uber-sexy-super-jouissif_a87152/1





[06/10/11] Cabaret - Premières photos du spetacle  Pour LaRueDuBac, Par Cindy et Aurélie

Suite au succès rencontré  aux Folies Bergères de 2006 à 2008, Cabaret revient à Paris, au théâtre Marigny, pour 90 représentations exceptionnelles.


Les sept rôles principaux sont interprétés par (de gauche à droite) : Geoffroy Guerrier (Cliff Bradshaw), Patrick Mazet (Ernest Ludwig), Catherine Arditi (Fräulein Schneider), Emmanuel Moire (EMCEE), Claire Pérot (Sally Bowles), Pierre Regiani (Herr Schultz) et Delphine Grandsart (Fräulein Fritzie Kaust).


Source de l'article : http://laruedubac.com/2011/10/06/premiere-photo-des-roles-principaux-de-cabaret/



[06/10/11] Emmanuel Moire en mode Cabaret  Par Voila People

Dès le 6 octobre 2011, le chanteur Emmanuel Moire revient sur le devant de la scène avec la comédie musicale Cabaret, qui avait déjà fait un carton à Paris, aux Folies Bergères, de 2006 à 2008. Il rejoint un casting époustouflant composé, entre autres, de l'incroyable Claire Pérot qui reprend son rôle de Sally Bowles. Emmanuel Moire se glisse, quant à lui, dans la peau de l'énigmatique Emcee, incarné avant lui par Fabian Richard. Un rôle fort, à multiples facettes, qui lui demande de gérer une sacrée pression. "Vous savez comment ça fonctionne en France : on a l'habitude de mettre les gens dans des petites boîtes, et moi j'étais pas forcément dans la boîte du Cabaret et du Emcee - je vous épargne tous les commentaires possibles et imaginables", nous a-t-il confié. De poursuivre : "Et il a fallu que je dépasse ça, parce que ça m'a complètement fermé au début. Quand je suis arrivé aux répétitions, j'étais chargé de tout ça, de tous les trucs un peu négatifs." L'équipe américaine, qui a travaillé sur l'adaptation du spectacle en France, l'a rapidement rassuré. S'il a été retenu au casting, c'est avant tout parce qu'il a les qualités nécessaires pour endosser un tel rôle. "Il s'est passé énormément de choses libératrices, et je me suis rendu compte très vite que oui, toutes les facettes du Emcee dont on a besoin, je les ai en moi, mais je les ai jamais utilisées. C'est même dommage", a-t-il concédé.

Pourtant, Emmanuel Moire a bien failli passer à côté du rôle de sa vie. En effet, lorsque le directeur de casting Bruno Berberès, qu'il connaît depuis longtemps, l'a appelé pour lui parler du projet, il n'était pas très emballé. "Je ne m'y voyais pas du tout, a-t-il expliqué. Et surtout, j'avais une image très bizarre de Cabaret, j'avais une image du film, je n'avais pas vu la pièce, et le Emcee du film est métaphorique : il est asexué, sans identité sexuelle... C'est pas du tout celui de la pièce, qui déborde de cul et de sexe à tire-larigot. J'ai rencontré la production, le metteur en scène résident français, qui m'a fait travailler, pour voir si c'était faisable avant de me présenter devant les Américains." Puis, il y a eu le déclic. C'est devenu une évidence, il fallait qu'il incarne Emcee : "Le propos de la pièce m'a énormément touché par rapport à ma vie personnelle, sur différents sujets comme la discrimination. Ça m'a chargé. Je me suis dit ce rôle, en fait, pour plein de raisons, pour ce que je venais de vivre, je dois le faire, je veux le faire, il faut que je le fasse. Plus que d'autres. Une espèce de volonté, par rapport à un moment dans ma vie... (Emmanuel Moire a fait son coming-out en 2009 à l'occasion d'une interview accordée au magazine Têtu, ndlr)"

Le spectacle Cabaret se joue, à partir du 6 octobre 2011, au théâtre Marigny, à Paris, et part en tournée à partir de janvier 2012.

Photo © Abaca


Source de l'article : http://people.voila.fr/people/actu-stars/tv-cine-musique/emmanuel-moire-en-mode-cabaret-people_6121.html











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